On parle de discopathie dégénérative lorsque l’un ou plusieurs des disques intervertébraux s’abîment . Ces disques souples séparent chacune des 33 vertèbres de la colonne vertébrale et agissant comme autant d’amortisseurs. Ainsi avec le temps, les disques perdent de leur élasticité, se déshydratent et diminuent dans leur hauteur. Souvent asymptomatique au début de la dégénérescence discale, la pathologie entraîne diverses douleurs de dos, et/ou issues, selon la localisation du phénomène au niveau du rachis.
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Discopathie dégénérative
Un disque intervertébral en bonne santé contient en son centre le nucléus, de substance gélatineuse, entouré de l’annulus fibrosus qui est l’anneaux fibreux. Sain, le disque a le rôle d’amortisseur, mais également de ligament en reliant les vertèbres voisines entre-elles. De plus, les disques permettent, à intensité modérée, d’articuler l’axe rachidien. Chez un sujet jeune, l’ensemble des disques représentent 1/5 de la hauteur de la colonne vertébrale. Cette proportion tend à diminuer avec l’âge, pour se réduire de moitié à 75 ans.
Les discopathies les plus couramment rencontrées sont :
- la discopathie dégénérative cervicale, qui si conjointe à une arthrose de l’uncus, est nommée uncodiscarthrose, discarthrose induisant les uncus,
- la discopathie dégénérative étagée (touchant plusieurs disques à différents niveaux de la colonne vertébrale),La maladie se manifeste lentement et progressivement et peut porter sur n’importe quel disque. On peut ainsi parler de discopathie lombaire, dorsale ou cervicale.
Douleurs, raideurs, fourmillements.
Le principal symptôme d’une discopathie dégénérative est la douleur dans le dos. Sa localisation peut varier selon le niveau de l’atteinte :
Une discopathie peut affecter un ou plusieurs disques. C’est également l’une des maladies les plus courantes affectant la colonne vertébrale ! En effet si la discopathie est sévère, elle peut également favoriser l’apparition d’arthrose.- cervicalgie (douleurs dans le cou),
- dorsalgie (douleurs dans le haut du dos),
- lombalgie (douleur dans le bas du dos).
Lombalgie : comment ne plus avoir mal en bas du dos ?
Les douleurs lombaires, en bas du dos, peuvent être très invalidantes et mènent parfois à l’arrêt de toute activité. Or le repos n’est pas toujours le bon traitement : pour guérir une lombalgie, il faut bouger.
« Une douleur cervicale peut irradier jusqu’à l’arrière des omoplates ou dans les bras. Elle peut également être associée à une perte de sensibilité, des fourmillements voire des difficultés motrices . Une douleur dans le dos peut engendrer des difficultés fonctionnelles, comme des fourmillements, une perte de sensibilité dans les jambes ou les fesses ou des problèmes pour marcher.
Les épisodes de lombalgies, dorsalgies et cervicalgies peuvent durer de 15 jours à 3 mois. Malheureusement, ils peuvent se faire plus fréquents et devenir chroniques. Chez certaines personnes, les douleurs sont si importantes qu’elles constituent un véritable handicap dans la vie personnelle ou professionnelle.
Causes discopathie dégénérative
Plusieurs facteurs peuvent favoriser une discopathie
- L’âge est le facteur le plus important. Inévitablement, le vieillissement est à l’origine d’un dessèchement du noyau gélatineux et d’un durcissement et amincissement du cartilage ;
- Certains facteurs génétiques sembleraient avoir un impact ;
- Certaines pathologies, par exemple les pathologies articulaires ou les hernies discales trop fréquentes ;
- Le surpoids en raison d’une usure plus importante des disques sous le poids du corps ;
- Les microtraumatismes et traumatismes de la colonne vertébrale ;
- Le manque d’exercice physique. Les muscles sont plus faibles et le rachis est par conséquent moins bien soutenu ;
- L’hygiène de vie, par exemple le tabagisme et une mauvaise alimentation favorisent la déshydratation des disques.
Comment soigner une discopathie dégénérative ?
Le traitement des discopathies consiste surtout à soulager la douleur lors des crises. Pour cela, nous utilisons des tisanes faites de plantes médicinales
- antalgiques, anti-inflammatoires et myorelaxants, associés à du repos. Des infiltrations de corticoïdes peuvent être réalisées lorsque les douleurs ne sont pas soulagées par les médicaments. Le traitement médicamenteux peut être associé à de la kinésithérapie. Le mouvement et le maintien d’une activité sont des éléments essentiels.